Découverte Ile de la Réunion
L’océan
Indien est bordé par 4 Continents : l’Afrique, l’Asie,
L’Océanie et l’Antarctique.
Il s’est ouvert il y a environ 200 Ma par l’éclatement
du continent unique Gondwana.
Ces blocs sont aujourd’hui séparés les uns des autres
par la dorsale Médio-Indienne,
qui au niveau du point triple de Rodrigues se divise en 2 branches distinctes,
rejoignant à l’W la dorsale Médio-Atlantique et à
l’E, après plusieurs décrochements, la dorsale Antartico-Pacifique.
L’île
de la Réunion se situe dans l’océan Indien occidentale
entre la dorsale Médio-Indienne et Madagascar. Elle
forme avec les îles Maurice et Rodrigues l’archipel des Mascareignes,
mais sans pour autant appartenir au plateau des Mascareignes ;
En effet, elle repose isolé sur le plancher océanique à
plus de 4000 m de profondeur depuis 3 Ma.
L’île
est un gigantesque millefeuilles de produits volcaniques, de formes elliptiques
de 70 par 50 km.
Elle culmine à 3070 m avec le Piton des Neiges, ce qui représente
un édifice très imposant de plus de 7000 m de hauteur.
Seul 1 /30 de son volume est émergé, ce qui représente
une superficie de 2512 km² pour 220 km de circonférence.
Elle est composée de 2 massifs volcaniques : le
plus ancien est le Piton des Neiges, il est situé au NW, et
le plus jeune et actifs est le Piton de la Fournaise, qui lui se situe au
SE.
Situé en zone tropicale, l’île est balayé par les alizés. Ce sont des vents réguliers soufflant du SE et tempérant les variations. On distingue dc 2 saisons, l’été, chaud et humide de Nov à Avril, et l’hiver fraid et plutôt sec. Au début de l’été, les températures s’accroissent avec les précipitations et les risques cycloniques sont à leurs maximum. Les reliefs induisent cependant de forts contrastes locaux : les alizés butent sur les sommets ; les côtes au vent sont souvent nuageuses et pluvieuses, alors que les côtes sous le vent bénéficient d’un régime sec et ensoleillé. A noter, une amplitude thermique qui peut atteindre plus de 20° dans la journée. Ces nombreux microclimats influent sur la végétation.
Sur la côte W, balayé par les vents et soumise aux embruns, elle est rabougri et torturé. Plus loin au l’humidité est plus importante,les fougères arborescentes, les mousses et les lichens abondent. L’altitude laisse place aux forêts, mais aujourd’hui elles sont bcp plus clairsemées et remplacées par des savanes herbeuses rapidement prisent sous les nuages.
Le Piton des Neiges et les trois cirques de Salazie, Cilaos et Mafate
Le massif du Piton des Neiges est de forme presque circulaire, d’un diamètre approchant les 50 km. Ce volcan bouclier occupe les 2/3 NW de l’île et ces flancs sont inclinés de 7 à 10°. La caractéristique essentielle de ce volcan est d’être profondément entaillé dans sa partie centrale par 3 larges dépressions coalescentes, sub-circulaires et aux parois abrupts : ce sont les cirques ; Au Sud, le cirque de Cilaos, au NE, le cirque de salazie et au NW, le cirque de Mafate. A l’Est du massif, entre Cilaos et Salazie, une petite dépression en partie comblée, correspond à ce qui aurait pu être le 4éme cirque des Marsoins, mais de dimension plus restreinte. L’intérieur des cirques présentent un relief vigoureux. Leur formations a été guidé par des fractures préexistantes, qui sont des zones de faiblesses préférentielles au sein de l’édifice. Ils résultent donc d’un effet combiné d’effondrements et d’érosion : l’action des fortes précipitations sous ce climat équatorial décolle les fissures et met en évidence d’étroites crêtes allongé suivant l’axe des cirques, et séparé par des gorges profondes qui convergent vers la sortie. Ici, la crête des Orangers dans le cirque de Mafate. Le long de parois certains compartiments, souvent fortement incliné, se retrouvent isolé et délimitent les Ilets.
L’ascension du Piton des Neiges se fait en 2 jours, soit depuis Cilaos derrière la crête du coteau Kerveguen à G, soit depuis Salazie derrière la crête du Cap Anglais à Droite, jusqu’au refuge de la caverne Dufour (petit point blanc au milieu). Le lendemain, reste environ 1h30 de marche matinal pour le lever de soleil au sommet. La vue dominante s’ouvre sur une grande partie de l’île. La lumière flirte avec les cimes au pied du Grand Bénare au fond, laissant deviné en contrebas le col du Taïbit entre Cilaos à G et Mafate dans les nuages à D.
Le cirque de Salazie est le plus vaste, il mesure 12,5 km de long par 7 km de large. Il s’ouvre vers l’Est par l’échancrure de la rivière du Mat, et est fermé par, du N au S : La Roche Ecrite, le Cimendef, le Piton Marmitte, le Morne de Fourche, le Gros morne et le Piton des Neiges. Au milieu du cirque, le Piton d’Enchaing culmine à 1355 m. Et depuis St Martin, au dessus du clocher de l’église se détache la silhouette de la Roche Ecrite. Salazie est célèbre pour ses chutes d’eau, notamment à l’entrée du cirque grâce à l’impressionnante cascade Blanche, haute de près de 600 m. Mais également avec celle du voile de la Marié après le village de Salazie, dont on ne voit qu’une infime partie ici.
Le cirque de Cilaos est de forme presque circulaire, mesurant à son maximum 14 km de large. Il est dominé au N par le Piton des Neiges et le Gros Morne, à l’W par le Grand Bénare et à l’E par le coteau Kerveguen et le Dimitile. Le points de vue de la Fenêtre au SE offre un large panorama, malheureusement, la majeur partie du temps face au soleil. Avant de basculer sur mafate par le col du Taïbit, un dernier regard en arrière nous offre une vue presque irréaliste sur un sommet dont curieusement le nom est Bonnet de Prêtre.
Le cirque de Mafate est de forme allongé, il mesure 13,5 km de long Par 7 de large. Son accès se fait uniquement à pied, aucune route ne pénètre à l’intérieur. Les seuls points d’accès sont : à l’E, le col des Bœufs menant à la nouvelle, au S, le col du Taïbit menant à Marla, à l’W, le col du Maïdo, et enfin à son embouchure au N, soit par la rivière des Galets, soit par le sentier panoramique de la canalisation les Orangers, menant sur les hauts de St Paul au bout de 12,5 km. Notre périple nous amène au col du Taïbit, avec une vue de la lune se couchant derrière le grand Bénare, de passage à Marla, puis à Ti col, juste sous le Maïdo et au dessus de Roche Plate ; au loin une fumée s’élève de La Nouvelle.
volcan connu pour son activité occupe le tiers SE
de l’île.
C’est un vaste bouclier de 40 km de diamètre, aux pentes régulière
inclinées d’une dizaine de degré vers l’océan,
édifié sur les pentes orientales du Piton des Neiges.
Le cône culmine à 2632 m à l’intèrieur de l’enclos Fouqué, vaste effondrement en forme de fer à cheval, ouvert et incliné vers l’Est, vers les Grands Brûlé.
Ce large chenal sert de déversoir naturel vers la mer à 95% de l’activité.
Il s’étend au N du Nez Coupé de Ste Rose, le long du rempart de Bois blanc ;
et au Sud entre le Nez Coupé du Tremblet et le rempart du même nom.
Cette dépression se prolonge loin en mer sur les flancs de l’île.
On accède au volcan depuis Bourg Murat par la route forestière truffé de nid de poule,
qui nous amène au Pas de Bellecombe fermé en cas d’éruption dans l’enclos,
d’où la vue s’ouvre su r le cône avec au premier plan le Formica Léo, témoin d’une activité passée.
L’arrivée au sommet est synchrone avec un hélicoptère,
Noté le petit îlot isolé à D,
Le sommet est composé de 2 cratères coalescent : le Bory au fond, qui est le point culminant et est de plus faible diamètre et le Dolomieu au 1er plan, cuvette elliptique de 1 km par 750 m, dont les parois sont pratiquement verticales et d’une hauteur d’une centaine de mètre.
Le fond horizontale est constitué de coulées de laves sombres refroidies et de plusieurs petits cônes.
Le halo blanchâtre met en évidence le dégazage magmatique.